agroalimentaire

Quelle formation en alternance pour travailler en agroalimentaire ?

L’industrie alimentaire est un secteur très vaste. Il comprend les sous-secteurs suivants : les aliments transformés, les boissons et les produits nutritionnels, les boulangeries (pains, biscuits…), la restauration… Les métiers de ce secteur sont nombreux : recherche, conception de nouvelles recettes, achat de matières premières, entretien des machines, contrôle de la qualité ou respect de la chaîne du froid…

Depuis plus d’un siècle, les gens et les organisations apprécient la qualité, le goût et surtout la commodité de nos produits. Chaque jour, des milliers d’employés, partagent notre passion pour offrir des aliments délicieux pour tous et de toutes les façons. Avec des installations situées dans le monde entier, en tant que locaux qui vivent dans votre quartier, nous nous engageons à respecter notre engagement de fournir des aliments frais tous les jours. Une raison suffisante pour être fiers de travailler ensemble !

Ce secteur est un « moteur » de croissance : l’agriculture ne produit que ce qu’elle peut, l’industrie alimentaire le transforme et le traite, et garantit sa disponibilité 365 jours par an. Le marché de l’exportation est fort. Les produits alimentaires français bénéficient d’avantages concurrentiels croissants que les consommateurs trouvent particulièrement attractifs. La situation économique favorable dans les pays développés soutiendra les perspectives de développement de l’industrie alimentaire française sur le long terme.

Pourquoi choisir l’industrie agroalimentaire, qu’est-ce qui vous intéresse le plus dans ce secteur et comment peut-il contribuer à vos ambitions professionnelles ? Près de 1800 sessions de formation sont proposées par 400 entreprises membres de l‘association de l’agroalimentaire. Il existe une session pour chaque métier, à chaque étape de votre carrière. Ces cours sont organisés tout au long de l’année sur des thèmes tels que l’hygiène, les boissons, les fruits et légumes, les poissons et fruits de mer… En plus d’un calendrier annuel d’événements et de salons de l’emploi qui se tiennent effectivement à Paris, Lyon ou Bordeaux.

L’industrie agroalimentaire offre une multitude de métiers, très recherchés pour la richesse des postes à pourvoir, à tous les niveaux de qualification. Il s’agit notamment de postes de production tels que les opérateurs de ligne, les transformateurs de viande ou les opérateurs d’installations automatisées. Il s’agit également de métiers de maintenance et d’automatisation tels que les techniciens de maintenance et les automaticiens. Le secteur attire également des professionnels des services dans les opérations, des responsables de la logistique, des coordinateurs des achats et des contrôleurs de qualité. Enfin, le secteur recherche des personnes ayant un bon niveau d’expérience dans les domaines de la vente et du marketing (représentants commerciaux et techniciens de R&D ou spécialistes du marketing) ou des fonctions techniques (techniciens de laboratoire ou personnel de soutien comme les informaticiens).

Le secteur agroalimentaire en France se porte bien, avec un taux de croissance de 1,1% en 2020 et plus d’emplois à proposer que l’année dernière. La crise économique n’a pas touché l‘industrie agricole aussi durement que prévu grâce au soutien du gouvernement à ce secteur qui continuera à attirer de nouvelles personnes pour les offres d’emploi. Le taux de chômage élevé encourage le recrutement car il réduit la main-d’œuvre disponible et augmente la concurrence entre les employeurs.

Cours de formation pour l’industrie agroalimentaire

L’objectif des formations en agroalimentaire est d’aider les entreprises à améliorer leurs compétences ainsi que les aptitudes de leurs employés à répondre correctement aux différentes exigences réglementaires.

Ces cours sont dispensés par des professionnels expérimentés de l’industrie afin de former les futurs ingénieurs. Les sessions de formation visent à aider les stagiaire en formation à connaitre les détails de la chaîne d’approvisionnement à comprendre les exigences réglementaires, à améliorer les processus commerciaux et à répondre aux besoins du marché tout en préservant la qualité et la sécurité de leurs produits et processus.

qu’est ce que le système agroalimentaire ?

Le système agroalimentaire est l’ensemble des activités de production agricole, de transformation industrielle, de distribution et de consommation de produits alimentaires. À son tour, il fait partie d’un système plus vaste, appelé système agro-industriel, dans lequel, en aval de la production agricole, se trouvent les activités de transformation des produits agricoles, tandis qu’en amont se trouvent les industries qui fournissent des moyens techniques (machines agricoles, produits chimiques, etc.) et les institutions qui fournissent des services. Tous ces processus sont également désignés sous le terme d’agrobusiness. Les produits agroalimentaires atteignent le consommateur final après une série d’étapes technologiques et économiques complexes. On distingue généralement trois sous-systèmes : l’agriculture et l’élevage, l’industrie et le système de distribution.

Plus l’économie est développée, plus la proportion de biens agricoles utilisés comme biens intermédiaires par d’autres secteurs est importante, plus la proportion de ces biens allant au marché final est faible, et plus la relation entre l’agriculture et l’industrie alimentaire tend à se rééquilibrer. Dans le même temps, l’intégration avec l’industrie des moyens techniques s’accroît, parallèlement au processus de déstructuration des entreprises agricoles, ce qui conduit à ce que de plus en plus de fonctions soient exercées en dehors de l’exploitation. La répartition de la valeur des denrées alimentaires illustre bien les changements intervenus dans ce secteur : en 1980, en Italie, pour 100 lires dépensées en denrées alimentaires, 54,6% allaient au sous-secteur agricole, 22,6% au sous-secteur industriel et 22,8% au sous-secteur de la distribution ; en 2005, pour 100 euros dépensés par les ménages italiens, seuls 19 euros étaient utilisés pour acheter des denrées alimentaires et des boissons. Les dépenses pour l’achat de viande sont les plus élevées parmi les dépenses alimentaires et représentent 4,3 % de la moyenne mensuelle.

1. Agriculture et élevage

Dans le système a., la composante agricole tend à diminuer, tandis que le secteur de la distribution devient de plus en plus important. En Italie aussi, le poids de l’agriculture dans le système économique a diminué au cours de la dernière décennie du XXe siècle, tant en termes de richesse produite que d’emploi. L’incidence de la production agricole sur la production totale est passée de 6,2% en 1980 à 2,6% en 2004, tandis que le poids des actifs occupés a diminué de 14,1% à 4%. Après une longue période de croissance, la production et la valeur ajoutée par hectare ont augmenté beaucoup plus lentement, en raison de plusieurs facteurs, principalement la diminution du soutien des prix des principaux produits agricoles par l’Union européenne. Deux phénomènes sont plus pertinents : la baisse significative des investissements et le niveau croissant de la dette, lui-même lié à la baisse de l’intervention publique. Si le nombre d’exploitations a fortement diminué, l’augmentation de la surface moyenne des exploitations a été modeste : la surface productive moyenne disponible par exploitation est encore de 5,9 ha, contre une moyenne européenne de 17,5 ha. Plus de la moitié des exploitations ont une superficie inférieure à 2 ha, bien que leur incidence sur la surface agricole totale soit inférieure à 6 %.

La structure particulière des exploitations agricoles, l’intégration croissante de l’agriculture dans le système économique, la différenciation des rôles que joue l’agriculture dans la société (économique, environnemental, culturel) ont conduit à une modification de l’utilisation de la main-d’œuvre, y compris en termes de qualité. De nouvelles compétences sont apparues du fait de l’innovation technologique, par exemple l’électronique (➔ agronique) et la biotechnologie, ainsi que de la diversification des activités dans les zones rurales, comme l’agritourisme.

2. Industrie agroalimentaire

En ce qui concerne le segment industriel du système a., on assiste depuis les années 1980 à un intense processus de restructuration et de réorganisation des entreprises à l’échelle mondiale. Les principaux paramètres de ce processus peuvent être identifiés dans la croissance de la taille des entreprises, dans les processus de concentration et dans l’internationalisation des marchés, et sont étroitement liés. La réorganisation se réfère aux marchés comme la réduction des barrières avec la formation de marchés supranationaux ou mondiaux, et aux entreprises comme l’expansion à l’échelle géographique (mondialisation). Une autre tendance est le déverdissement du processus de production. Dans les cas limites, la production de biens physiques peut être totalement externalisée, tandis que la conception du produit et la gestion du marché sont conservées. Ce processus de concentration crée des niches géographiques et de produits, non couvertes par les entreprises internationales, où les entreprises locales spécialisées dans les produits à forte connotation de typicité et de qualité trouvent leur place. Dans ce contexte, le processus de certification des aliments gagne en importance. En Italie, la forte relation entre produits agricoles et territoire a permis le développement du concept de qualité-typicité et a favorisé la naissance, comme dans d’autres secteurs, de différents districts agroalimentaires de taille variable. L’innovation technologique est un autre facteur important de changement dans le secteur, tant au niveau de son impact sur la consommation (nouveaux types de produits) qu’au niveau des processus de production, de conservation, de conditionnement, de distribution et de transport.

3. Distribution

Le segment de la distribution connaît également un processus de modernisation depuis un certain temps, dont les principales raisons se trouvent dans l’évolution de la demande et l’émergence et le développement des produits de marque. Sous le titre de distribution moderne, les nouvelles formes de distribution dans le secteur alimentaire sont regroupées : la grande distribution et la distribution organisée. Ce dernier est à son tour divisé en groupes d’achat et en syndicats volontaires. La distribution moderne entre en concurrence directe avec l’industrie alimentaire principalement par l’utilisation de ses propres marques (marques de distributeurs), ce qui pousse l’industrie à un recours encore plus important à l’innovation.

La consommation alimentaire représente la dernière étape du système a. et est affectée en Italie par un processus de transformation qui concerne tant le type de biens consommés que les occasions et les lieux de consommation. L’incidence des dépenses alimentaires, qui représentait encore 26% en 1980, était tombée en 1998 à 17,3%, pour remonter ensuite (19% en 2005). Deux tendances fondamentales peuvent être observées dans la composition de la consommation alimentaire : une forte demande de produits frais et sains, combinée toutefois à une autre pour des produits très innovants. En ce qui concerne la composition de la demande finale, le tableau est très complexe. À long terme, on observe une tendance à une forte diminution des produits considérés comme matures dans leur cycle de vie (c’est-à-dire dans la durée de la période de production-commercialisation), tels que les produits laitiers, les graisses, la viande, tandis que les produits les plus dynamiques sont les fruits, les légumes, le poisson, les boissons non alcoolisées. Les niches de marché se multiplient et les cycles de vie des produits se raccourcissent. La demande de services intégrés augmente, à la fois en raison de la diminution du temps disponible pour la préparation des repas et de la plus grande disponibilité des dépenses, mais aussi en raison de la diffusion de la technologie domestique. Il y a une demande croissante de qualité, par rapport au produit dans son ensemble, qualité déterminée par les caractéristiques de la matière première et des services incorporés, et une demande de naturalité et de fraîcheur garanties par des formes d’agriculture intégrale, comme l’agriculture biologique, et des formes plus médiatisées, capables de simuler la naturalité préindustrielle des aliments.

Vous recherchez un contrat d’apprentissage ou une offre d’emploi en alternance dans le domaine de l’agroalimentaire?
Vous êtes à la recherche d’une entreprise et d’une formation en alternance ?
Découvrez dans cet article les différentes offres de contrat en apprentissage ainsi que les formations dans les écoles spécialisées en agroalimentaire.
Les contrats sont proposés dans les filières laitières, agroalimentaires et du secteur de l’eau (groupes internationaux, entreprises régionales, transformateurs locaux, laboratoires …) Des offres d’emploi en alternance en agroalimentaire, eau, qualité, laboratoire Nos offres d’emploi en apprentissage concernent les secteurs professionnels d’activité de nos écoles de formation par alternance.

Les secteurs de l’agroalimentaire

Voici la liste de secteurs d’activités pour toutes les offres de contrats en alternance pour devenir apprenti : A la recherche d’un contrat d’apprentissage pour apprendre à fabriquer :

  • du fromage,
  • des produits laitiers.

Pour leur emballage et conditionnement, offre en alternance en conditionnement de produits laitiers. Vous recherchez un travail dans une entreprise du domaine de l’agro-alimentaire, une offre en alternance en agroalimentaire, ou plus précisément pour leur commercialisation, parcourez notre offre d’alternance en commercialisation des produits agroalimentaires. Si le travail dans le secteur de la qualité vous passionne, découvrez toute notre offre en alternance en qualité. Pour un recrutement en laboratoire d’analyses, il existe des formations en alternance en laboratoire.

Le contrat d’apprentissage

QUI EST CONCERNE ?
Le contrat d’apprentissage s’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans révolus.

Actuellement, certaines régions expérimentent l’apprentissage jusqu’à 30 ans.

OBJECTIF
Le contrat d’apprentissage permet à des jeunes de suivre une formation générale, théorique et pratique conduisant à l’obtention d’une qualification professionnelle sanctionnée par un diplôme (CAP, BEP, Bac professionnel, BTS, Licence…). Il s’agit, donc, d’une formation diplômante.

CONTRAT DE TRAVAIL
Le contrat d’apprentissage est un contrat de travail signé entre l’apprenti, l’entreprise et le CFA.

DUREE
Le contrat d’apprentissage est un contrat de travail rémunéré d’une durée déterminée. Il est conclu pour une durée variant de 1 à 3 ans (en général 2 ans). Toutefois, celle-ci peut être adaptée pour tenir compte du cursus de formation antérieur et de l’expérience professionnelle de l’apprenti. Il comprend une période d’essai de 45 premiers jours, consécutifs ou non, de formation pratique en entreprise effectuée par l’apprenti.

SALAIRE-REMUNERATION
Tout au long de sa formation théorique et pratique, l’apprenti perçoit une rémunération qui correspond à un pourcentage du Smic ou du minimum conventionnel si celui-ci est plus favorable. Ce pourcentage est déterminé en fonction de son âge et de son avancement dans le contrat.

Age
Ancienneté

15-17 ans 18-20 ans 21 ans et plus
1ère année 25% du SMIC* 41% du SMIC* 53% du SMIC*
2nde année 37% du SMIC* 49% du SMIC* 61% du SMIC*
3ème année 53% du SMIC* 65% du SMIC* 78% du SMIC*
* ou minimum conventionnel plus favorable

Attention :
Pour les BAC PRO qui se préparent en 3 ans :

Classe de 2nde professionnelle = 1ère année d’apprentissage
Classe de 1ère = 2ème année d’apprentissage
Classe de terminale =3ème année d’apprentissage
COUVERTURE SOCIALE
La couverture sociale de l’apprenti(e) est similaire à celle des autres salariés: affiliation au régime général de la Sécurité Sociale, congés payés, congés de maternité, temps de travail, droits ouverts à la retraite et aux allocations chômage,…

AIDES FINANCIERES REGIONALES
Différentes aides peuvent être accordées aux apprentis (aide pour l’équipement professionnel, THR,…) mais aussi aux entreprises embauchant un jeune en apprentissage.

Ces aides diffèrent selon les régions.

Pour en savoir plus, vous adresser à votre CFA directement.

CARTE D’ETUDIANT EN APPRENTISSAGE
L’apprenti peut bénéficier d’une carte d’étudiant en apprentissage lui donnant droit à des réductions (déplacements avec le TER) ou à certains avantages (cinéma, sports, restaurants universitaires…)

Le contrat de professionnalisation
QUI EST CONCERNE ?
Le contrat de professionnalisation s’adresse
– à des jeunes de 16 à 25 ans révolus
– ou des demandeurs d’emploi de 26 ans et plus, inscrits au Pole Emploi

OBJECTIF
Le contrat de professionnalisation permet d’acquérir une qualification professionnelle et de favoriser l’insertion ou la réinsertion professionnelle. A la différence du contrat d’apprentissage, la formation suivie n’est pas obligatoirement diplômante.

CONTRAT DE TRAVAIL
Le contrat de professionnalisation est un contrat de travail écrit, signé entre le candidat, l’entreprise et l’organisme de formation.

DUREE DU CONTRAT
Le contrat de professionnalisation est un contrat de travail :
– à durée déterminée. Sa durée est comprise entre 6 et 12 mois (cette durée peut être étendue à 24 mois quand la nature de la qualification l’exige ou pour certaines catégories de personnes, en fonction d’accords de branches)
– ou à durée indéterminée.
avec une action de professionnalisation comportant des périodes de travail en entreprise et des périodes de formation.

DUREE DE LA FORMATION
La durée de la formation est comprise entre 15 et 25 % de la durée totale du contrat à durée déterminé (ou de l’action de professionnalisation dans le cas d’un contrat à durée indéterminée), sans pouvoir être inférieure à 150 heures. Des accords de branche peuvent permettre d’étendre cette durée à plus de 25 % !

SALAIRE-REMUNERATION
Tout au long du contrat (contrat de professionnalisation à Durée Déterminée) ou de l’action de professionnalisation (contrat de professionnalisation à Durée Indéterminée), le salarié perçoit une rémunération qui correspond à un pourcentage du SMIC ou du minimum conventionnel si celui-ci est plus favorable.

Attention les charges salariales sont plus importantes pour un contrat pro. Le salaire net se rapproche donc de celui du contrat d’apprentissage.

Qualification initiale du salarié 16 à 20 ans révolus 21 à 25 ans révolus 26 ans et plus
Sans qualification ou qualification inférieure à Bac Pro 55% du SMIC (1) 70% du SMIC (1) 100% du SMIC ou
85 % du MC

Avec une qualification au moins égale à un Bac Pro (2) 65% du SMIC (1) 80% du SMIC (1) 100% du SMIC ou
85 % du MC

(1) : ou minimum conventionnel (MC) si plus favorable
(2) : ou titre au diplôme à finalité professionnelle de même niveau

COUVERTURE SOCIALE
La protection sociale du salarié en contrat de professionnalisation est la même que celle des autres salariés.

AIDES FINANCIERES REGIONALES :
Pour les contrats de professionnalisation il n’y a pas d’aide financière.